L’interview d’Alexandra, décoratrice de mariage

Bonjour Alexandra, pouvez-vous vous présenter ?

Ah ! C’est toujours compliqué de se présenter ! D’où l’adage populaire qui me caractérise le mieux « Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés » ! Car en réalité, avant d’être décoratrice de mariage, je viens du monde de la communication !

D’où vous vient votre surnom de « Kipik in Love » ?

Initialement il y a une société : Kipik. Elle a été créée en 1999 à Paris et cette belle aventure a pris fin, comme j’étais propriétaire du nom, j’ai continué à exercer sous ce nom qui est devenu un pseudo, Kipik in Love c’est donc mon pseudo pour la partie mariage de mon activité.

Pouvez vous nous parler de votre métier de décoratrice ?

J’ai toujours un peu de mal avec cette appellation parce qu’en réalité je considère toujours que j’exerce en tant que graphiste et DA sur des événements privés et qu’il y a une grande part de graphisme et d’identité visuelle, sauf que mes clients sont des particuliers et que je n’ai aucuns objectifs financiers à tenir comme après une campagne ! C’est rassurant ! En revanche, même si les process de travail sont long à mettre en œuvre j’ai la chance d’évoluer dans un univers un peu déconnecté du réel, et c’est salvateur dans cette actualité.

Êtes vous décoratrice uniquement pour les mariages ou pour d’autres événements ?

Actuellement les mariages représentent 60% de mon activité.

Vous êtes également graphiste, pouvez vous nous en parler ? Est-ce une activité qui complète le métier de décoratrice ou cela n’a-t-il pas de rapport ?

Ah ben ça m’apprendra à lire toutes les questions d’un coup !

Avez-vous toujours travaillé dans ces domaines ?

Oui. J’ai su exactement ce que je voulais faire vers l’âge de 13, 14 ans. Je collectionnais certaines annonces presse de magazine de mode, des packagings… J’ai donc passé un bac A3 (ça n’existe plus !) en Arts plastiques et histoire de l’Art, puis une prépa en Arts appliqués et un BTS en communication, expression visuelle à l’Institut Européen de Design.

Depuis combien de temps êtes vous graphiste et décoratrice ?

Mon diplôme en poche je suis montée à la capitale, donc je ne vous dirai pas exactement le nombre d’années, mais plus de 2 décennies ! En ce qui concerne les mariages, j’entame ma quatrième saison, et ça passe très très vite !

Où exercez-vous ?

Chez moi, dans mon bureau, dans mon jardin, dans ma cuisine…

Possédez vous votre propre agence ?

Plus maintenant, j’exerce sous le statut d’artiste auteur.

Avez-vous déjà eu des demandes insolites concernant les décorations de mariage ?

Malheureusement non ! Par contre j’ai eu des thèmes plus originaux que d’autres qui m’ont davantage interpellée, je pense par exemple à un thème Bonnie & Clyde années 30, un thème Seigneur des Anneaux, ou encore un thème Paris sur une péniche en « croisière » sur la Seine !

Quels sont vos plus beaux souvenirs en relation avec vos activités professionnelles ?

Je garde des souvenirs impérissables de chaque mariage pour l’instant ! Je ne crois pas qu’il y en ait des plus beaux que d’autres parce qu’un mariage est tellement important pour les mariés qu’à chaque fois il y a ces merveilleux moments d’émotions !

Mais à vrai dire c’est surtout sur les phases préparatoires que je suis le plus marquée ! Il y a toujours d’innombrables galères, des gros rush, le temps, la pluie, le vent, les belles mères !!! Et généralement les jours J sont toujours en flux tendus pour moi et ça passe très vite ! J’ai très rarement le temps d’assister aux cérémonies par exemple.

Pour finir, avez vous des anecdotes ou des choses à ajouter ?

J’en ai plein ! Si je n’ai aucun mal à en parler quand je rencontre des mariés je ne le ferai pas ici parce que ces anecdotes sont du domaine de l’intime et je ne voudrais pas que certains d’entre eux se reconnaissent !

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